Russian Silence
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 You can leave your hat on [PV Alys]

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Maria L. Rodriguez Aguas
Baile con diabla
Maria L. Rodriguez Aguas

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MessageSujet: You can leave your hat on [PV Alys]   You can leave your hat on [PV Alys] Icon_minitimeLun 24 Mai - 0:04

You can leave your hat on [PV Alys] Kate_bosworth_015_0 && You can leave your hat on [PV Alys] Penelope_cruz_014_0
By Ithika & Justforerverme


Ah les samedis soirs ! Toujours beaucoup d'animation, beaucoup de gens, de bruit. J'adore ça et mon chiffre d'affaires aussi. Mon club marche plus que bien, au prix où il a coûté, il fallait bien ça pour le rentabiliser. Mais maintenant, ma réputation n'est plus à faire et mon business roule comme sur des roulettes, il y vient des gens de toutes parts et il est reconnu comme l'un des endroits les plus branchés de la ville. J'ai toujours été bonne commerciale, je sais vendre, mettre en avant. Aujourd'hui on appelle ça de la publicité efficace, mais cela a toujours exister et j'ai appris à en tirer les ficelles il y a des siècles. Rien d'étonnant donc à ce que je connaisse un franc succès. Certes, quelques vampires vieille école et trop guindés boycotte le Bloody, mais il y vient tellement de gens qu'on ne fait pas la différence. Qu'ils s'ennuient au fond de leur crypte, d'autres ont choisi la vie, la vraie.

J'évolue d'un étage à l'autre, je complimente, je souris, je bavarde, j'organise, je dirige. Il n'est pas innocent que je sois ici tous les soirs, surtout dans le bar du bas. Je suis l'incarnation de cette endroit, le symbole du Bloody Mary. Je suis donc à l'étage, en train de discuter avec la sécurité sur le nombre de personnes qu'on peut encore faire entrer. Une trentaine me dit-il, grand maximum. Je lui ordonne donc de ne laisser entrer plus que des gens soit très riches, soit dans la confidence pour le Secret. Tous mes employés le sont, bien entendu, cela facilite grandement mon travail. Le sous-sol est bondé lui aussi, mais les salles ne sont pas encore pleines. La nuit ne fait que naître, nous avons encore de belles heures devant nous.

Il doit être environ une heure, mes employés du service de soirée sont quasiment tous partis, la nuit commence officiellement pour nous. C'est une petite phase de flottement habituel entre ceux qui viennent tôt et ceux qui viennent tard, rien d'anormal. Dans deux heures, tout sera plein jusqu'à six heures et personne ne pourra entrer. Dommage, la queue était assez conséquente. Je retourne au sous-sol et appercoit Az en train d'admirer Cassandra faire son numéro. Elle est délicieuse et la musique bien connu ne rend pas la scène cliché, enfin pas trop. C'est bien amené dirons-nous et la délicieuse enfant et cette bande-son efficace se suffisent à elles-mêmes. Je souris, sachant que cela se terminera chez mi diablejo comme à chaque fois. Qu'il s'amuse et qu'elle en profite tant que cela dure. Il faudra tout de même qu'il me jure de ne pas la tuer, je l'aime bien. Mais mon attention dévie bien vite sur une autre silhouette familière.

La belle Alys, sorcière de son état et agent d'Amnistia. Une erreur terrible pour une jeune fille si drôle, si pimpante, si futée, si jolie... J'avoue qu'elle m'a séduite immédiatement et je la veux. Je veux qu'elle danse sur l'estrade, qu'elle chante si le coeur lui en dit, qu'elle fasse un show ici. Au moins une fois, elle va adorer ça j'en suis sûre. J'ai vu comme elle regardait mes filles, je sais que ça lui plairait, j'en suis certaine. Et ça me plairait aussi beaucoup. Je lui ai déjà proposé une ou deux fois, en plaisantant plus ou moins, mais je pense qu'elle a saisi le message. Pas idiote la sorcière. Je la laisse virevolter un instant dans l'assistance, saluer quelques têtes connues, avant de me diriger vers elle d'un pas sûr et rapide, fondant parmi la masse de clients avec la force de l'habitude. Je l'interpelle gaiement, avant de la prendre dans mes bras avec familiarité. La chaleur des peuples latins, que voulez-vous:
    - Querida ! Je suis si contente de te voir. Tu es splendide chica, vraiment, très belle !


Je lui prends le bras et la guide vers un fauteuil libre, claque des doigts pour ordonner du champagne et reprends le fil de la discussion:
    - Comment vas-tu ma jolie? Tu es venue seule? Ca faisait longtemps que je ne t'avais pas vu, je suis tellement contente !


Le serveur arrive rapidement, on ne traîne pas avec la patronne et sert le champagne hors de prix dans deux flûtes de cristal. Je lève mon verre vers la belle enfant et déclare:
    - A ta rayonnante beauté ma chérie !
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Alys Eireann Juhel
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MessageSujet: Re: You can leave your hat on [PV Alys]   You can leave your hat on [PV Alys] Icon_minitimeLun 24 Mai - 2:21

Encore une rude journée passée à expérimenter mes « puissants » pouvoirs et à courir après les méchants. L’Amnistia, c’est tout ou rien. J’ai déjà eu près d’une semaine de vacances non préparées, une fois, mais quand le monde surnaturel se réveille -et mon cher « professeur », par la même occasion, je peux passer des journées entière à vagabonder dans les rues ou les profondeurs reculées de la région. Si je devais résumer, je dirais que j’ai bien failli mourir 2 fois, en tout et pour tout, aujourd’hui. Comme d’habitude. A tel point que cela ne me fait plus ni chaud ni froid. C’est comme ça, c’est tout. J’adore ce boulot, et je suppose que c’est comme intégrer la police chez les humains. Quand on aime ce qu’on fait, on ne pense pas à ce qu’il peut vraiment arriver. Je veux dire, si, bien évidemment, on est obligés d’anticiper pour mieux réussir, mais notre vie passe généralement en dernier. C’est d’abord la loi qu’on fait respecter, puis la vie des autres que l’on cherche à protéger. Mais sentir l’adrénaline monter, l’ultime décision qui vient de vous, celle qui changera tout, avoir le pouvoir de mettre toutes les chances de son côté, ça, c’est… délectable. Même lorsqu’on enchaîne nuit blanche sur nuit blanche pour réussir. Ca m’est déjà arrivé, et ça ne me dérange pas.

Quand on est sorcière, les potions, les connaissances en herbes, et tout ce qui s’y rapporte, peut-être diablement efficace. Je viens de passer deux heures chez moi dans un bain chaud, et je n’ai pas sommeil. Pas tout de suite… j’ai besoin de sortir, pour me changer les idées. Je suis trop habituée à passer du temps dans les bars ou tout simplement à l’extérieur pour m’en passer plus d’une semaine. Et justement ce soir, le Bloody Mary me paraît tout indiqué. Ca va faire une semaine que je n’ai reçu ni donné aucun appel, me voilà totalement coupée du monde, c’est bien triste ! Mais peu importe. La solitude a ses avantages elle aussi, et sortir seule, je le sais déjà, me fera du bien. C’est une façon comme une autre de se sentir libre, après tout. Je fais ce que je veux. Je n’appartiens à personne. Et n’ai pas la moindre idée de la façon dont se terminera cette soirée…

Je souris faiblement au videur de la boîte en arrivant devant le Bloody. Il me connait, sait que je peux entrer plus ou moins quand je le désire, et mon regard lui a certainement fait comprendre que je n’avais pas l’intention de m’éterniser dehors. Il fait froid, bon sang !

-Merci,
lance-je à la dérobée après avoir présenté ma carte d’identité, pour l’usage…

Puis je pénètre dans l’antre des fêtards et laisse progressivement la chaleur de l’endroit se glisser à travers mes vêtements, prendre possession de ma peau, mon sang, ma chair. En quelques tournées, un verre seulement accepté, mon corps s’est suffisamment réchauffé. Je salue poliment quelques connaissances, retrouve ici et là de vieux copains de lycée perdus de vue depuis plus ou moins longtemps, rigole un bon coup, ou deux, mais cela ne trompe personne. Lorsque l’on sait ce qu’il y a en bas, le rez-de-chaussée n’est plus à prendre. Je finis rapidement mon verre, puis me débarrasse d’un prétendant un peu trop collant -et bourré, à n’en pas douter- en prétextant une petite virée aux toilettes.

Derrière l’imposante porte, je montre mon pass à un vigile supplémentaire et descends les escaliers. Enfin ! La musique, la lumière, on ne le dirait pas, et pourtant, tout change. Ici, c’est davantage mon univers. Nul besoin de se cacher. C’est exactement ce qu’il me faut, car je suis fatiguée de toujours inventer des histoires, de cacher des choses ou de me retenir.

Des rires s’élèvent à droite de l’entrée. Je reconnais rapidement Des loups de la meute, et quelques sorciers avec eux. Des gamins attardés qui sont fiers de s’être vus accordé un droit d’entrer. Des gamins attardés avec lesquels j’ai parfois l’habitude de sortir… En bref, des jeunes gens qui me sont familiers, et avec lesquels je m’amuse d’ordinaire. Je les salue d’un geste de la main, offre un sourire particulièrement amical à Belian, et me retrouve lèvres collées à celles d’Adam Brockman, le temps de quelques secondes. Sans comprendre, je le regarde ensuite s’éloigner, levant un verre à ses idiots de compères. Je lève les yeux au ciel. C’en est assez pour rester pantoise encore longtemps. Il est complètement beurré et vient de gagner un pari avec ses potes. Hourra. Mais c’est comme ça qu’on s’amuse, quand on a 20 ans. A St Petersbourg aussi. Après avoir gentiment secoué la tête en leur direction, je poursuis mon chemin à travers la foule. Je sens de nouveau le regard de Belian glisser sur moi et peut-être… l’envie de me rejoindre ? Mais il est trop sollicité par ses amis et je ne prends pas même la peine de l’attendre. Je n’ai pas atteint le bar que déjà, la patronne en personne, la belle espagnole Maria, s’est jointe à moi. J’aime cette femme. Enfin, cette vampire. Elle est… autoritaire, libre, sexy et… plus gentille qu’elle ne le montre bien. Le Bloody Mary, c’est pas un endroit particulièrement « soft », mais on fait pire chez les humains avec certaines boites de strip-tease. Il n’y a rien de vulgaire, ici. Ok, on sent bien passer le sexe et la monnaie, mais c’est la vie, aussi. Et j’avoue que j’adore regarder les danseuses. Quels que soient les spectacles, des plus travaillés aux plus dénudés. Cela ne me dérange pas. J’imagine aisément le plaisir que doivent avoir ces filles à être regardées. Etre le centre de l’attention, c’est quelque chose qui m’a toujours attirée. C’est pas nouveau. Eh bien il y a des fois où il vaut mieux s’abstenir, on le sait aussi…

Avec plaisir, je saisis la flûte de champagne et la porte à mes lèvres après avoir trinqué avec Maria.

-Hum, seule, oui. Libre comme l’air !

Ahah, la dernière fois, Edward a voulu m’accompagner pour un contrôle de routine. On ne peut pas vraiment dire que cet endroit soit fait pour mon pauvre « papy », mais j’avoue m’être bien amusée à le voir évoluer dans cet endroit. Le mieux, ça été quand j’ai volé à son secours pour le débarrasser d’une… « horde de strip-teaseuses en furie ». Un léger rire s’échappe encore de mes lèvres à cette seule pensée.

-Je devrais venir plus souvent, tu as raison. Surtout que je paie rarement les consommations, ici. Si ce n’est pas la patronne en personne qui me les offre, il y a toujours un charmant garçon pour remédier à la situation.


Nos sourires se confondent une nouvelle fois. Je ne suis pas peu fière de l’agitation que je peux provoquer chez la gente masculine, au fond, c’est vrai, et en parler avec Maria a quelque chose de particulièrement valorisant. Elle-même est une femme magnifique, alors se dire qu’on est pas loin d’intéresser autant qu’elle, c’est plutôt gratifiant. Même si ce n’est pas mon cas. Je suis loin d’avoir sa plastique parfaite, ses formes généreuses, sa peau colorée… Mais je suis connue dans le coin et il faut dire que les garçons font avec ce qu’ils ont.

-Je suis contente d’être là aussi. Edward va me tuer. Mais… j’adore ça, en fait, explique-je en secouant la tête.

Dans le genre « fille qui ne sait pas ce qu’elle veut », je peux parfois être experte. Parfois…

-Du neuf par ici ? J’ai entendu dire que tu cherchais encore des danseuses… celles là m’ont l’air pourtant parfaites,
dis-je en admirant du coin de l’œil les demoiselles évoluant sur scène.

Mon regard brillant et mon sourire émerveillé ne trompe personne. Je l’ai déjà dit. Etre sous les feux des projecteurs, je trouve cela fabuleux…
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Maria L. Rodriguez Aguas
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MessageSujet: Re: You can leave your hat on [PV Alys]   You can leave your hat on [PV Alys] Icon_minitimeLun 24 Mai - 18:08

La jolie chica accepte bien entendu mon invitation à trinquer avec moi. D'une part, parce qu'elle ne se refuse pas, j'ai quasiment tous les droits ici, entrée, sorties, alcoolémie, sexe, je contrôle tout, je vois tout. La magie des vampires, je n'aurai guère le temps de l'expliquer, même si je m'y sentais obligée. Heureusement ce n'est pas le cas et mes pensées sont bien loin de ces réflexions. Je suis concentrée sur Alys, tout en surveillant d'un oeil ce qu'il se passe dans le coin. La sorcière est venue, comme je l'avais supposé, en coeur à prendre, même si depuis quelques temps, je lui suppose quelques connivences avec une bande de jeunes loups. Ils ne sont pas méchants, mais franchement immatures tout de même... On leur pardonne, que ce soit moi, l'Alpha ou l'Amnistia, ils ont 20 ans, ils s'amusent et sont une bande de jeunes garçons stupides. Tant que cela ne dégénère pas, je trouve que c'est amusant. Toutefois, ce Belian est un peu fort en gueule... Un fils à papa, on y peut rien, il y a les mêmes à l'étage. Totale impunité ou presque. Et il le sait mieux que personne, lui le fils aîné d'Aleksei Dimitriov, futur roi des loups. Je ne peux m'empêcher de rire intérieurement, avant de rattraper le fil de la conversation avec ma petite sorcière.

Avec un air à la fois amusé et insolent qui lui va à merveille, elle glisse qu'en effet, il faut qu'elle vienne plus souvent par ici. Ne serait-ce que parce qu'elle ne dépense pas trop en consommations. Nous échangeons un sourire et me dit qu'en effet, ma jeune amie est une privilégiée parmi les privilégiés. Peu de ces gens peuvent prétendre ne pas payer, je ne suis généralement pas du genre à plaisanter avec les affaires. Si j'offrais à boire à la première connaissance venue, je me coulerai moi-même. Et vu la descente de certains par ici, il ne vaut mieux pas se risquer à leur offrir à boire... Alys, qui visiblement est de bonne humeur ce soir, continue à bavarder, répondant à mon interrogatoire en règle sans broncher. A la mention d'Edward je ne peux m'empêcher de rire et de rétorquer:
    - Ne t"inquiètes pas va, tu es entre de bonnes mains. Et que le vieux boiteux approuve ou pas on s'en moque, il viendra régler ses comptes avec moi si ça l'embête tellement.


Je lui fait un petit clin d'oeil et ajoute malicieusement:
    - Et puis, je sais qu'il adore mes danseuses...


Nous rions toutes deux, imaginant sans doute la même scène. Le vieil Edward en train de reluquer une strip-teaseuse qui aurait l'âge d'être sa petite fille, charmant vraiment. Les sorciers n'ont pas notre avantage, s'ils vivent assez vieux, ils ne sont pas figés dans la jeunesse eux... Les pauvres. Alys m'interroge alors sur ce qu'il s'est passé récemment ici, me demandant si je recherche effectivement de nouvelles danseuses. Je ne peux m'empêcher de lui lancer un regard entendu avant de répondre avec entrain:
    - Oh tu sais, la routine... Je n'ai toujours pas trouvé le moyen de me débarrasser de la mini meute aux hormones en ébullition... S'ils t'embêtent trop dans la soirée, dis-le moi, je me ferai un plaisir de les mettre à la porte !


Un sourire moqueur s'étire sur mes lèvres et j'enchaîne sur la partie qui nous intéresse véritablement, l'une comme l'autre:
    - Et tu sais querida, je cherche toujours des danseuses. Evidemment que mes filles sont parfaites et il me faut un noyau dur de régulières... Mais les nouveaux visages sont toujours les bienvenus, il faut étonner mes habitués, toujours innover. Alors ne serait-ce que pour un soir, je suis toujours à la recherche d'un show ou d'une danseuse...


Le sous-entendu est évident, je sais pertinemment qu'elle a compris. Je ne veux pas la forcer, ce n'est pas mon genre, je ne convertis personne de force. Mais son désir est visible dans ses prunelles, ses yeux regardent avec admiration mes petites danseuses, elle les envie. Et elle possède une telle grâce naturelle, comme beaucoup de sorcières d'ailleurs, un naturel si enchanteur que je suis certaine qu'elle ferait des merveilles. Et puis, si elle essayait une fois, nous serions tous fixés. L'air détaché au possible, j'avale un soupçon de champagne et fait un geste de la main à Faith qui passe semblable à une majestueuse poupée de porcelaine. J'attends la réaction d'Alys avec une curiosité, teintée d"appréhension peut-être. Oh ne vous méprenez pas, nulle angoisse ne m'étreint à la perspective d'un refus, mais j'ai besoin d'être fixée. J'ai horreur de perdre mon temps, alors il est temps pour la belle enfant de prendre une décision... Tu n'as pas l'éternité devant toi ma jolie, il est temps de te lancer un peu...
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Alys Eireann Juhel
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MessageSujet: Re: You can leave your hat on [PV Alys]   You can leave your hat on [PV Alys] Icon_minitimeMar 25 Mai - 23:21

Je ris faiblement avec Maria en l’écoutant parler de la « mini meute aux hormones en ébullition »... Moi, avoir des problèmes avec eux ? Pour être honnête, c’est plutôt l’inverse qui est le plus susceptible de se produire s’ils m’agacent de trop… Mais je suis plutôt bon public, et j’ai pratiquement grandi avec la moitié d’entre eux, alors, même si certains sont vraiment de gros lourds -que je ne manque jamais de remettre à leur place- d’autres sont juste un peu immature, mais pas méchants, ni pesants. Mon regard se pose d’ailleurs à nouveau sur Belian, qui n’a pas cessé de m’observer depuis que je suis entrée. Répondant à son sourire, et lui accordant un bref signe de la main, je ne peux m’empêcher de le défendre aux yeux de Maria…

-Ils ne sont pas tous…

Mais je me ravise, et surtout ne termine pas ma phrase, consciente de ce que j’appellerai un léger « moment de solitude ». Une main passée furtivement dans ma chevelure, je penche la tête et souris nerveusement. Bien joué Alys, tu viens de te griller toute seule… Qu’est-ce qui m’a pris de vouloir défendre Belian Dimitriov ? C’est vrai que c’est une andouille, un vrai petit con quand il s’y met, et je l’ai vu à l’œuvre, c’est vrai, mais on s’est dernièrement rapprochés et il est tout à fait adorable avec moi. Peut-être un peu trop, d’ailleurs, quand il n’est pas avec ses copains… Mais je suis pas le genre à tomber dans le panneau, enfin… Qu’il soit comme ça ou non… peu importe. Je ne l’épouserai certainement pas, de toute façon ! Dieu… quelle idée saugrenue !

Progressivement, je relève la tête et regarde mon interlocutrice dans les yeux, l’assurance retrouvée. Peu importe que Maria le sache ou non, s’il finit par se passer quelque chose entre nous, je ne le cacherai pas, et ça finira par se savoir, comme toujours… Rien ne lui échappe, à elle, de toute manière…

Je connais Maria. Ou plutôt, je commence à bien la connaître. Ces petits sourires, cet air entendu trompent sans doute beaucoup de monde, mais pas moi. Elle sait mes faiblesses et n’hésite pas à s’en servir contre moi. Hum. Je ne peux pas lui en vouloir. Je fais pareil. Quand on a le sens de l’observation, et la sensibilité qui va avec, autant en faire usage. La manipulation fait le reste…

Elle m’a déjà plus ou moins implicitement proposé de travailler pour elle. Je sais qu’elle respecte mes choix et ma vie, sans doute est-ce aussi cela qu’elle aime chez moi car elle est une femme de caractère, une femme indépendante, mais je ne sais que trop qu’elle ne s’entend pas parfaitement avec l’Amnistia et qu’elle ne comprend pas notre organisation. Sans doute se demande-t-elle ce que je fais là-dedans. Bah. C’est toujours mieux que de finir à poil devant des gros pervers, non ? Allez, je retire ça. Je n’ai rien contre ce genre de pratique. Et je respecte ces filles, d’ailleurs. Ici, leurs shows me plaisent bien, même. Ce n’est pas vulgaire comme j’ai eu l’occasion de le voir autre part… Ca n’empêche que personnellement, je n’irai jamais jusqu’au bout.

En revanche, j’adore chanter, danser aussi, et les shows à l’américaine… ça me fait bien rire. Certains sont splendides. Ce doit être absolument enchanteur de se retrouver l’espace de quelques minutes dans la peau d’une vedette. Hollywood, New York… Les cabarets, les shows… c’est quelque chose qui m’a toujours plus ou moins attirée, en fait. Ca a commencé quand j’étais au lycée. Parce que chez les Wilson… c’était pas trop ça. Ils sont hyper respectueux et tolérants, mais pas vraiment du genre à s’intéresser aux clubs de strip tease…

-Pour un soir… Un seul ? Vraiment ?


L’air mutin, je lui adresse un regard moqueur. Et c’est reparti pour un jeu de persuasion bourré de sous-entendus et d’allusions !

-Et tu embauches n’importe qui ? Tu n’exiges aucun diplôme, rien… Autrement dit, toute personne sachant un temps soit peu se déhancher peut avoir sa chance ?


Je mentirais si je disais que ça ne m’intéressais pas. En fait, je me suis déjà surprise à m’imaginer sur scène. Mais c’était… ridicule. Enfin, je crois. Surtout maintenant que je suis novice à l’Amnistia. Je ne suis pas sûre que cela enchante mes supérieurs, en particulier Edward. Quoique. Rien que pour voir sa tête je serai prête à dire oui à Maria et même à distribuer moi-même l’invitation à mon cher Maître… Ah ah ! J’en frémis rien que d’y penser…
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MessageSujet: Re: You can leave your hat on [PV Alys]   You can leave your hat on [PV Alys] Icon_minitimeMar 1 Juin - 23:39

La belle enfant, instinctivement, prend la défense des loups quand je parle de les expulser si le coeur lui en dit. Ses petits sourires en coin avec Belian, son discret gestes de la main, sa phrase balbutiée mais inachevée qui n'est pas du tout dans le style de cette demoiselle pleine de verve et de répondant, rien de toute cela n'échappe à mon regard expérimenté. Si, je vois clair dans ton jeu chica. Ma foi tu es jeune ma jolie, jeune et maligne, tu as bien le droit de t'amuser toi aussi. Ce garçon n'est pas méchant après tout, je suis sûre qu'il sait se montrer adorable. Les loups sont des êtres fougueux et impétueux, en particulier à cet âge là, mais la plupart n'ont pas un mauvais fond. Et vu leurs parents, ils ne peuvent pas avoir reçu une trop mauvaise éducation. Je préfère de loin la douce Mila à l'extravagant Belian, mais une aventure entre lui et ma petite sorcière ne me choquerait pas le moins du monde. Ils ont des profils complémentaires: popularité, intelligence, beauté, force de caractère... Certainement pas une union faite pour durer, mais un charmant tableau.

Alors qu'Alys se passe nerveusement la main dans les cheveux, je lui glisse un sourire entendu et doux. J'ai compris, mais je ne ferai pas de commentaires et je n'ébruiterai rien de cette petite anecdote. Après tout, ce n'est pas encore un potin croustillant, ni une affaire diplomatique intéressante. Je prends note de la situation, pour plus tard et simplement car je suis d'un naturel curieux. Mais cela ne regarde bien entendu personne et je ne suis pas si mauvaise langue que ça... Quoiqu'on pourrait se le demander, je le concède tout à fait. Que voulez-vous, nous autres vampires connaissons malheureusement trop bien le sens profond de l'expression "s'ennuyer à mourir". Alors nous nous occupons avec ce que nous avons: les petits ragots mondains, les danseuses de strip-tease, la gestion d'un club, l'adrénaline, les voyages, tout est bon à prendre quand vous arpentez la terre depuis des siècles et des siècles que vous finissez par oublier. Enfin, tout cela pour dire que le divertissement sous toutes ces formes est nécessaire pour tous et en particulier pour ceux de mon espèce.

La blondinette comprend tout à fait mon intention, après tout je ne me cache pas quand je veux quelque chose ou quelqu'un, je le fais savoir de manière plus que compréhensible. Un aveugle pourrait se rendre compte de l'intérêt que je porte à cette silhouette fine, ce visage à la beauté particulière, ses yeux vairons peu commun, cet air ambivalent, tour à tour souriant, moqueur, gai, sensuel, charmeur, vif, tendre... Cette jeune femme respire la vie, la vie encore fragile mais pleine d'espoir et de détermination. Elle n'a pas la légèreté, le sex appeal à fleur de peau et le besoin d'amour de ma petite Cassandra, ni l'expérience scénique et la prestance de ma très chère Elena, encore moins la grâce irréelle de quelqu'un comme Faith. Mais elle a des atouts qu'aucune des autres a, que je n'ai pas, que personne d'autres n'a. C'est cela que j'aime chez mes danseuses et plus globalement mes employés. L'originalité, la différence, ce qui fait d'eux des êtres à part qui font quelque chose d'extraordinaire. Pour moi et pour eux d'abord, pour les clients ensuite. Je cherche cela partout, je suis digne de la pire chasseuse de tête d'une agence de mannequinat. Et j'ai trouvé quelque chose chez miss Juhel.

Elle est intéressée en plus, je le vois, je le sens par tous les pores de sa peau et les lueurs dans ses jolis yeux. Elle me demande si l'on peut vraiment travailler un soir, juste un. Je souris avec enthousiasme et réponds, comme si c'était une chose entendue sur laquelle il ne fallait pas revenir:
    - Bien entendu querida, cela pourrait être un show unique, à guichets fermés. One night and one night only... Ce serait grandiose !


Je lui donne envie, je le sais. Cela s'appelle jouer les tentatrices et j'ai toutes les prédispositions nécessaires pour cela. D'autant que je sais quelle corde faire vibrer pour attiser le désir et la convoitise chez ma charmante sorcière. J'en ai connu des plus déterminées et des moins faciles à convaincre qu'elle, qui est déjà toute convaincue, il suffit qu'elle se l'avoue et qu'elle prenne son courage à deux mains. Si elle préfère passer à côté de l'occasion tant pis, ce soir sera ma dernière offre et il faudra venir quémander si elle change d'avis. Ce qu'elle ne s'abaissera jamais à faire. C'est donc ta toute dernière chance querida tu le sais... De nouveau, elle me questionne, demandant quelles sont mes exigences, mes critères. Je souris toujours, d'un sourire distant et sûr. Oui, je suis un brin arrogante et insolemment sûre de moi. Mais cela est en partie la raison pour laquelle je parviens à mes fins:
    - Et bien chica, je suis une chercheuse. Je fouine, je suis toujours en quête du prochain visage que je veux voir sur scène, du prochain corps que je veux faire danser. Tu sais, j'ai été danseuse de cabaret moi aussi, j'ai travaillé dans le show-business, je sais ce que je fais, je sais repérer les gens dont j'ai besoin. Je ne me trompe pas ma chérie, jamais. Quand je trouve quelqu'un, je sais mettre à profit ses talents, comptes sur moi. Je travaille également avec des chorégraphes qui font des merveilles... En fait ma douce, je peux faire monter n'importe qui ayant le sens du rythme et un petit quelque chose d'original sur scène.


Tout est dit. Maintenant, Alys a toutes les cartes en main, à elle de choisir ce qu'elle pense être le mieux pour elle.
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MessageSujet: Re: You can leave your hat on [PV Alys]   You can leave your hat on [PV Alys] Icon_minitimeDim 6 Juin - 14:33

Je souris. Encore, tout le temps, en permanence. C’est ce que je sais faire de mieux. Je suis souvent agacée par de petites choses mais rarement contrariée. Je ne suis pas un monstre de mauvaise humeur à la manière de mon maître adoré… Bien que je puisse me montrer très agaçante, certaines fois. Et faire la tête plus longtemps qu’aucun ne puisse le supporter. Ca c’est une technique personnelle de chipie. Histoire d’avoir toujours le dessus, et les excuses des autres en premier. Bon, je peux parfois être une vraie garce. Mais ce n’est pas le trait principal de ma personnalité.

Les possibilités énoncées les unes après les autres par Maria vont et viennent chacune leur tour dans mon esprit. Danser… je n’ai jamais appris. Je ne prétends par être très douée pour, d’ailleurs. Mais jouer les Marilyn Monroe, ou tout comme, quelle fille n’en a pas rêvé au moins quelques minutes dans sa vie ? Ce n’est pas la première fois qu’elle me le propose, mais cette fois, Maria a l’air décidée. Peut-être est-ce la ma dernière chance ? Sans doute abandonnera-t-elle ensuite. Et alors hors de question pour moi d’aller lui réclamer pareille chose. Elle sait ce qu’elle veut. Brillante stratège… Et ce soir c’est moi. Oui, c’est moi qu’elle veut. Elle a l’air de me faire confiance. Pourquoi remettrai-je sa parole en doute ? Peut-être que je suis capable de lui donner un semblant de satisfaction. Oui, j’ai bien envie de lui prouver qu’elle n’a pas tort. J’en ai envie, terriblement, depuis le premier show que j’ai vu ici. Seulement, ma position me l’interdit, quelque part. Ca n’est pas sérieux de monter sur scène lorsqu’on est « novice de l’Amnistia ». Comment le prendrait l’organisation ? D’un autre côté… depuis quand me soucie-je de ce que l’on peut bien penser de moi ? Je ne me ferai certainement pas recaler à l’examen final pour m’être amusée un soir devant un petit groupe de personnes. Il ne manquerait plus que cela. Non, ils n’ont rien à dire. La décision ne revient qu’à moi. Et je suis prête à céder…

-Ca veut dire… que je pourrais inviter qui je veux ? Mhhh… si cela devait se faire, je te laisserai le soin d’envoyer les invitations. Histoire d’avoir… la surprise.

J’effleure sa main froide du bout des doigts et avale une gorgée de champagne. Les lumières déclinent dans la salle et une nouvelle danseuse s’empare de la scène. Tant de superficialité me fait terriblement envie. Superficiel mais nécessaire. Ca n’a rien à voir avec le fait d’appartenir à l’Amnistia, de travailler constamment pour sauver des vies, faire respecter des lois pour maintenir un équilibre, assurer la paix entre tous. Mais justement, tout ça, à longueur de temps, ce n’est pas moi. J’ai besoin d’une part de fantaisie dans ma vie, de quelque chose de totalement inutile mais bon, sucré, réconfortant. Une prestation, des regards envieux, des applaudissements… Oui, j’y ai droit moi aussi. Plus encore, j’en ai besoin. Maria a gagné. Je vais dire oui. Pas tout de suite, mais ma décision est prise, et définitive. Car Alys Juhel n’abandonne pas.

-Pourquoi tu ne danses plus ? Tu pourrais, tu aurais encore plus d’entrées, dis-je en lui servant un sourire malicieux et plein de sous-entendus.

Elle est belle, latine, les hommes adorent ce genre de femmes, surtout ceux d’ici qui sont habitués à la froideur des poupées russes. Maria n’a pas la pâleur maladive des vampires, au naturel, son grain de peau est plus doux, chaud, sa voix est magnifique et sa seule façon de bouger respire la sensualité, la chaleur, l’Espagne, autrement dit. Et même si je n’y avais jamais pensé, je l’imagine aujourd’hui aisément dansant dans les années 40, 50, peut-être avant, peut-être après. Et puis, j’ai envie de savoir. Les vampires sont des êtres fascinants, leur passé m’intéresse, bien qu’il soit pour chacun souvent très différent.

-Où-as-tu dansé ? Et quand ? Raconte-moi, s’il te plaît. Je ne demande ça pour compléter un dossier, c’est juste… à titre personnel…


Elle avale une gorgée de champagne, et me regarde de sa prunelle brillante. Un sourire étire ses lèvres. Elle hésite. Sur mon visage, l’expression se fait suppliante. Si elle est en train de se livrer à une séance de chantage, elle a déjà gagné.

-S’il te plaît… ensuite… je te ferai part de ma décision. Il est encore temps pour toi de me faire changer d’avis, tu sais…


La malice n’a pas quitté mon regard, mais malgré mes dires, Maria connait déjà ma réponse. Elle est un vampire, et une femme d’expérience. Même en lui fermant mon esprit, elle peut lire en moi comme dans un livre ouvert. En attendant mon accord haut et fort prononcé, elle ne va tout de même pas me refuser une part de son être, un bout de son passé…
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MessageSujet: Re: You can leave your hat on [PV Alys]   You can leave your hat on [PV Alys] Icon_minitimeMer 9 Juin - 21:10

Elle cède. Doucement, sa raison se ferme et l'extravagance de son caractère, sa tendance naturelle à se poster là où on ne l'attend pas, ce besoin de provocation inhérent aux jeunes gens, tout cela et d'autres motivations sont plus fortes. Plus fortes que le jugement moral d'une institution ancestrale, plus fortes que les critères de ce qui se fait et ce qui ne se fait pas. Tout se fait, il suffit de le vouloir. Alys, plus qu'une autre encore, peut tout faire. Il ne faut pas se mentir, nous ne partons pas tous dans la vie avec les mêmes prédispositions et tout le monde sait, même si personne n'ose le dire clairement, que la vie est beaucoup moins facile quand on est stupide et laid. Par chance, ma petite sorcière est jolie et intelligente. Mais pas seulement. Ce serait un peu facile, des filles qui répondent à ces deux qualités, il en existe des centaines. Alys Juhel, en plus de ces bonnes grâces de Mère Nature est originale, elle a quelque chose d'aventurier et fantasque. Du caractère, un caractère propre qui influe donc sur tout son être. Le physique est une question de mental aussi, même si rien ne sauve un nez crochu ou un bec de lièvre, ne vous faites pas d'illusions. Enfin, tout ça pour dire qu'Alys est le type de fille qu'on adore, ou qu'on adore détester mais qui en tout cas ne laisse pas indifférent. Alys peut. Elle veut. Elle doit donc, ce serait dommage qu'elle refuse un petit plaisir sans conséquence pour des raisons risibles et sans fondement. De toute façon, cette gamine a bien trop de talent pour que l'Amnistia se passe d'elle, elle doit bien le savoir.

La conversation se poursuit et je serre avec gentillesse la main qui frôle la mienne. Le contact doit être frais pour elle, mais pas moins agréable. Charme vampire quand tu nous tiens... Alors que la demoiselle n'a toujours pas -officiellement du moins- accepter ma proposition alléchante, elle parle déjà d'invitation. Je contiens un sourire en coin, réjoui et moqueur et répond le plus naturellement du monde avec toute la désinvolture d'affaires dont je suis capable:
    - Cela va de soit querida... Et je me ferais un plaisir de dresser une liste d'invités très sélect. Tout en sachant te surprendre belle enfant...


Je n'en dis pas plus, laissant planer un peu de mystère autour de l'événement. Après tout, elle me fait bien assez languir comme ça, je peux bien jouer un peu moi aussi. Et elle est si taquine, délicieusement piquante. On ne peut pas s'empêcher d'entrer dans son jeu, de le pousser un peu, de la titiller. Trop bon public en somme. Cela peut avoir des désavantages parfois. Mais ma foi, passons, nous ne sommes pas là pour parler de ça ! Et puis là, c'est elle qui me surprend. Pourquoi je ne danse plus, me demande-t-elle, à la fois malicieuse et intéressée. Charmante enfant... Et vaste question aussi. Je sens l'admiration envers moi dans sa voix, son regard et ses gestes. Sans même prendre la peine de lire ses pensées, ce que ne m'autorise généralement pas à faire, c'est passablement ennuyeux et fait perdre tout le sel de la surprise, je devine ce qu'elle se dit. Avec mon corps et mon charme espagnol, je ferai salle comble. La patronne en plus, la célèbre Maria, tenancière du club portant son nom, nourrissant milles fantasmes masculins et envies féminines. Je sais tout cela. Justement.
    - Mais voyons Alys ma chérie, si je dansais, je perdrai tout mon mystère, tout le charme et la fascination que j'exerce sur les gens qui viennent ici. Je dirige cet endroit, je le symbolise et pour cela on me respecte, m'admire, on s'interroge. Je suis une sorte d'entité intouchable. Si je dansais, je deviendrai comme mes filles, comme les autres, brusquement je serai accessible et ferai les mêmes choses que mes employées. Ce n'est pas envisageable ma douce, tu le comprends bien... J'ai une réputation à tenir et même... un mythe à entretenir !


Je ris légèrement, même si je pense chacun de mes mots. Vaniteuse? Regardez-vous mon cher ami, puis regardez-moi. Si vous avez un peu de plomb dans la cervelle, vous comprenez parfaitement mon propos. Le mérite permet la vanité, un point c'est tout. J'avale encore de minuscules gorgées de champagne en entendant Alys en demander encore. Elle est piquée dans son curiosité, mon univers, ce que je suis et ce que j'ai été l'intéresse. Dans son jeune esprit, ce que j'ai fait et vécu appartient à un temps révolu et impalpable, que les manuels d'histoire et les connaissances théoriques ne pourront jamais restituer dans leur pleine splendeur. Et ce pan de ma vie a un côté romanesque, un parfum d'érotisme, d'aventures. La petite histoire dans la grande. Je fais mine d'hésiter, comme si je ne savais pas par quel bout prendre mon récit, comme si je n'avais pas envie de me lancer dans ce conte à une heure d'affluence comme celle-là. Il n'en est rien, j'ai une batterie d'employés qui veille au grain et je pourrais laisser ce club tourner tout seul toute la nuit. Mais je suis curieuse de voir la suite et sa petite supplique, teintée d'un goût de chantage me plaît. Rusée la petite. Elle a de l'avenir, il ne faudra pas la perdre de vue celle-là. De bonne grâce j'esquisse un nouveau sourire et consens à lui raconter un petit bout d'une histoire passé:
    - J'ai été danseuse de cabaret à Berlin, à partir de l'entre deux guerre, ce devait être vers... 1921-22, jusqu'à la fermeture en 40. C'était un de ces cabarets engagés, avec des danses un peu scabreuses, des numéros anti-nazis et très mordants, moqueur. On a tendance à oublier que le cabaret n'était pas qu'une partie de jambes en l'air, mais qu'il y avait un message derrière l'humour et la légèreté. Notre mission première était quand même de faire oublier le dehors, de faire vivre un moment de divertissement aux gens, de les plonger dans un univers de rires et de musique. C'est une dimension tout à fait particulière, qu'on ne retrouvera plus jamais, chaque chose est unique après tout. Le Bloody est complètement différent, il n'y a pas toute la dimension politique du cabaret où j'ai travaillé. Mais je poursuis quand même le même but: faire rêver.


Ses prunelles pétillent, elle se voit en 1933 en train de combattre l'oppression nazie à travers l'art, elle visualise tout ce que je raconte. Je termine, d'une voix un peu plus grave et voilée:
    Mais la réalité a fini par nous rattraper, mon patron a été assassiné en 1940 et le barman est mort à Auschwitz. Les temps ont heureusement changé, ici ne reste que la magie du spectacle et le pouvoir du divertissement... Ton métier est important Alys, essentiel. Mais ne néglige jamais l'importance d'endroits comme celui-ci. Sans cela, la société se meurt à la tâche. Le monde a besoin de s'amuser et c'est cela que je lui offre.


Que tu peux lui offrir Alys Juhel...
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MessageSujet: Re: You can leave your hat on [PV Alys]   You can leave your hat on [PV Alys] Icon_minitimeDim 13 Juin - 17:07

Je la regarde toujours, non plus amusée mais d’un sérieux extrême, cette fois. Au fond, l’Amnistia, ça a toujours été pour moi. Partir en mission, être active, j’adore ça. En revanche, j’ai toujours su me tenir quand on me racontait des histoires. Aujourd’hui je suis plus que jamais ravie d’entendre celles des vampires, ou même des loups. Je pourrais rester des heures assise à les écouter, recueillir leurs témoignages. Ou simplement profiter de leur expérience…
A l’école, l’histoire ne m’enchantait pas plus que cela. Je trouve cela beaucoup plus excitant et prenant d’écouter quelqu’un qui a véritablement vécu à chaque époque. Au moins on est certains de la véracité de leurs propos. Je veux dire, dans une certaine limite. Et ça me passionne, vraiment.

La seconde guerre mondiale, c’est récent, on en parle beaucoup. Maria m’en conte une partie. Quel livre d’histoire parle des danseuses de cabaret à cette époque ? Et pourtant moi ça m’intéresse. D’autant plus que j’en ai une en face de moi. Rien n’est plus captivant que d’écouter quelqu’un vous raconter sa vie passée. Surtout lorsqu’il s’agit de vampires. Tous ceux que j’ai rencontré ont pu m’ensorceler avec leurs histoires…

Indépendamment de ma volonté, mes yeux brillent alors que je l’écoute avec attention. Comme d’ordinaire, je n’ai aucune question à poser : les réponses viennent les unes après les autres, je me sens tellement captivée que ça ne me vient pas même à l’idée de l’interrompre. J’ai conscience que ce moment ne durera peut-être pas même cinq minutes, mais elle a toute mon attention, à tel point que j’oublie même le lieu dans lequel nous nous trouvons, ignorant ainsi les signes vains que m’adressent les rigolos depuis l’autre bout de la salle.

M’engager activement, c’est aussi ce que j’ai toujours voulu. C’est un choix que j’ai fait en intégrant l’Amnistia. C’est une façon de laisser sa trace dans l’histoire, quelque part. J’ai beau critiquer certaines de ses méthodes et sa réglementation, je n’ignore pas l’importance de cette organisation ni sa nécessité. C’est quelque part tellement étonnant de la part de quelqu’un qui a passé son adolescence à les enfreindre, de choisir une profession dans laquelle on cherche à faire respecter les règles…

Mais ce travail me correspond. Je suis faite pour ça, j’en suis convaincue. Je trouve d’ailleurs dommage d’avoir mis autant de temps à m’en rendre compte. Si j’étais entrée là-bas à 18 ans, je n’aurais plus que 2 ans avant de valider mon noviciat à l’heure actuelle. Mais enfin, on ne revient pas sur le passé…

Le son de sa voix chaude et sensuelle se perd dans la musique et les cris de la foule. Ses prunelles sombres sont plantées dans les miennes, pourtant je sais qu’elle n’a pas besoin d’user de son pouvoir vampirique pour m’hypnotiser. Ses dernières phrases ont fini de me convaincre, comme je le lui avais demandé. Je sais qu’elle a raison, j’en suis persuadée. L’art n’est pas seulement culturel et superficiel. Il est aussi indispensable. A la survie, à l’évolution surtout. Et ce qu’elle me propose c’est une chose dont mon égo surdimensionné a toujours rêvé. J’en ai la possibilité maintenant, pourquoi m’en priver ? J’imagine que ce n’est pas quelque chose que je pourrais faire à 40, 50 ans… il y a des moments dont il faut profiter, je le sais mieux que personne. Et ce n’est pas mon genre de tergiverser durant des heures. Décidément, mon noviciat m’aura bel et bien changée.

Je me redresse et vide d’un trait la coupe de champagne.

-Vraiment délicieux. Le champagne… comme l’histoire,
murmure-je à son adresse en souriant du bout des lèvres.

Elle a gagné, elle le sait. J’ai même quelques idées. Je sais ce que j’aimerais chanter. Chanter, oui. Il paraît que j’ai un joli brin de voix, et il est certain que c’est bien plus dans mes cordes que la danse ! Quant à faire le show… je ne m’inquiète pas trop pour ça. On m’a trop souvent dit que j’étais une comédienne hors pair…


-C’est d’accord, Maria,
dis-je enfin en grimaçant.

Je sais qu’intérieurement elle jubile et ça ne plaît pas trop à ma fierté légendaire, mais qu’importe.

-J’espère que je pourrais choisir ma chanson, et…

Mais je n’ai pas le temps de terminer ma phrase. Sous l’œil furibond de Belian qui hésitait visiblement à m’inviter, Vladimir vient d’enserrer ma taille et de déposer sur mon front un baiser. Vil charmeur… ce loup-garou est un ex particulièrement adorable, qui passe son temps à flirter gentiment tout en me surveillant du coin de l’œil. Pourquoi ça n’a pas marché entre nous ? Eh bien, disons que nous n’avons jamais vraiment essayé. Lui et moi c’est un peu… à l’occasion, sans m’étendre sur le sujet…

Brièvement, il s’excuse auprès de Maria, me demande de mes nouvelles et plaisante sur le fait que je sois toute seule ce soir. Puis il me propose une sortie, que j’accepte en soupirant, en lui demandant de patienter quelques instants. Je jette bref coup d’œil au fils de l’alpha qui a préféré me fuir définitivement. Je m’en veux un peu, mais « premier arrivé, premier servi », comme on dit. Rien que cela me fait prendre conscience de l’opportunité qui vient de se présenter à moi. Il faut saisir sa chance tant qu’il en est encore temps, au risque de ne plus pouvoir le faire par la suite. Et c’est bel et bien ce que je vais faire… oui.

-Maria… tu me diras tout ce que j’ai besoin de savoir… les essayages, les entraînements… et… merci encore pour le champagne.

Je la gratifie d’un clin d’œil amusé et éclate de rire. Je suis ravie d’avoir accepté, bien qu’en partie terrifiée. Mais ça fait parti du jeu, et le stress, je suis toujours plus ou moins passée outre.

Mutine et l’air cachotier, je rejoins mon compagnon et lui offre mon bras, avant de le laisser me guider vers l’autre bout de la salle. Un dernier regard en arrière pour contempler la splendide créature qui vient d’égayer ma soirée et de me redonner un sacré coup de fouet, et je passe la porte en compagnie du loup-garou…

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MessageSujet: Re: You can leave your hat on [PV Alys]   You can leave your hat on [PV Alys] Icon_minitimeMer 23 Juin - 16:58

Je dois avouer que je me suis montrer convaincante... J'ai réussi à envoûté Alys par le charme et la puissance de mon histoire, qui a cela de poignant qu'elle est entièrement vrai. J'aurai tout à fait pu lui mentir, lui raconter une anecdote tout aussi palpitante sans qu'un traître mot ne soit véridique. Je l'aurais sans doute fait d'ailleurs, en dernier recours, mais fort heureusement pour moi j'ai de nombreuses cordes à mon arc avant d'en arriver au mensonge et à la manipulation pure et simple. Même si je lui ai un peu forcé la main, je l'admets sans honte. Mais après tout, il était temps de la secouer un peu cette petite. Elle voulait faire le show, juste une fois, se donner en spectacle et permettre à son ego de s'exprimer. Comme tous les artistes, en herbe ou professionnel, elle a un ego surdimensionné, besoin d'être vue, admirée. Aimée. C'est le fondement des relations humains et l'art en est une expression criante, désespérée parfois. A cette pensée, je glisse un regard à la frêle Cassandra, qui n'a pas interrompu sa danse lascive et entreprend la partie la plus osée de son numéro. Rassurez-vous mes petits, elle garde sa petite culotte à la fin, rangez vos crucifix.

Je reporte mon attention sur Alys, qui vide son verre et lance un petit compliment, d'apparence désinvolte mais que je prends pour ce qu'il est. N'essaie pas de me duper jeune fille, j'ai vu tes yeux brillaient et ton corps tout entier se tendre pour m'écouter à travers le brouhaha ambiant. Tu as aimé mon histoire, ce qu'elle implique. Je sais qu'elle le veut, depuis le début mais désormais elle n'a plus aucune excuse pour ne pas se l'avouer. Elle peut même se dire qu'elle fait cela pour l'équilibre naturel des choses, pour apporter de la joie au monde, si elle a besoin de se trouver une excuse pour se faire un peu plaisir. Et faire plaisir aux autres aussi. Tu en meurs d'envie Alys et moi je te veux pour ce show. Les idées ont déjà fusé de toute part dans mon esprit créatif et j'envisage diverses possibilités. Je la vois bien prendre vraiment la scène, faire un véritable spectacle... Du chant probablement, si elle a une voix qui me plaît.

Apparemment elle approuve mes pensées, puisqu'elle donne son accord dans une grimace contrariée. Je souris satisfaite tandis qu'elle commence à faire ses réclamations et demande de choisir la chanson. Je ne me défais pas de mon sourire, mais qu'elle sache que ça ne se passera pas tout à fait comme cela. Elle pourra choisir. Mais si ça ne me convient pas, elle trouvera autre chose. Et puis, je lui ferai aussi des propositions. Je réponds donc, avec un air devenu très professionnel:
    - Nous discuterons de tout cela en temps voulu...


Mais nous n'avons pas le temps de nous engager sur cette pente, que j'imagine déjà quelque peu difficile. La demoiselle est têtue, mais c'est moi qui dirige les opérations ici. De A à Z. Mais nous sommes des personnes civilisées et nous parviendrons sans nul doute à trouver un terrain d'entente. De toute façon, je n'ai pas fait des pieds et des mains pour la voir me filer entre les doigts, je m'arrangerai. Je salue d'un signe de tête son cavalier, un habitué encore une fois. St-Pétersbourg n'est pas si grand que les films veulent bien vous le faire croire et au sein de la communauté surnaturelle, tout le monde finit par connaître tout le monde ou peu s'en faut. D'autant que Vladimir est un loup assez populaire, en tant que personne comme en tant que bon coup. Mais je ne m'aventurerai pas sur ce terrain miné et me contente de l'observer faire sa cour, lançant un regard moqueur dans la direction de la bande de Belian & Cie. Et voilà nino, il faut savoir saisir ta chance, surtout avec une fille comme Alys.

Cette dernière s'excuse auprès de son cavalier et vient me parler affaire pour la dernière fois ce soir. Je hoche la tête, l'air de dire c'est entendu et lui réponds:
    - Tu passeras me voir vendredi dans l'après-midi ou en début de soirée, je serai ici de toute façon. On écoutera différentes chansons, je te parlerai de mes idées... Tu rencontrera peut-être Elena pour qu'on mette certaines choses au point et puis on reparlera de tout ça en détails une autre fois.


Je la gratifie d'un nouveau sourire charmant et lui donne pour consigne de bien s'amuser. Elle n'y manquera pas, du moins cela m'étonnerait fort. Je la regarde quitter ma compagnie, lui fait un dernier signe alors qu'elle se retourne sur moi puis me lève à mon tour, satisfaite. Cette soirée est décidément très prometteuse... Mon chiffre d'affaires est en train d'exploser et je viens de me dégoter un numéro qui sera sensationnel, foi de Maria Rodriguez !
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